En vue d’accueillir les usines d’assemblage des futures éoliennes offshore à Cherbourg, PNA (Ports Normands Associés) agrandi le port en gagnant sur la mer. La première phase de ce chantier vient de s’achever.
Dans notre numéro spécial Histoire (actuellement en kiosque), nous consacrons un dossier complet au chantier pharaonique qui a permis d’élever la digue du large et de faire de Cherbourg la plus grande rade artificielle du monde, grande fierté de Napoléon.
Est-ce toujours vrai aujourd’hui ? Pour le savoir, il va falloir convoquer les géomètres car la rade vient de perdre 40 hectares en raison de la création d’un nouveau terre-plein gagné sur la mer.
Pour réaliser cette extension du port de Cherbourg, débutée en mars 2015, trois dragues se sont succédé jusqu’en décembre pour extraire un peu plus de 4 millions de mètres cubes de sable. La Pinta, la Taccola et dernièrement la Francis Beaufort ont donc quitté la zone.
Les travaux vont se poursuivre par la construction d’une nouvelle digue protectrice de 1800 mètres de long et le nivellement des terre-pleins pour accueillir les futures usines de la filière des énergies marines renouvelables, fin 2016/début 2017. Une nouvelle page de l’histoire du port de Cherbourg est en train de s’écrire…

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